La crise sanitaire a considérablement modifié le paysage économique mondial. Le secteur de la voix-off ne fait pas exception.
Cet article va vous aider à voir plus clair dans les secteurs de notre marché en recherche de voix-off. Comme mes articles précédents, les informations partagées avec vous anticipent le marché d’une année à l’autre. Il ne s’agit pas de prédictions mais d’analyses du marché.
Un marché de plus en plus segmenté
Le marché s’est endurci dans le sens où tous les projets ne sont plus au même endroit. Des secteurs (segments) du marché se sont emparés d’une partie des projets.
Être voix-off (aux commandes de son home studio professionnel) ne se limite pas aux enregistrements et aux livraisons de sa voix. Mais ça vous le savez déjà. Notre activité nous positionne au statut professionnel de travailleur indépendant (certain(e)s d’entre nous font aussi le choix de se déclarer en entreprise ou intermittent du spectacle ; mais ce n’est pas le sujet de cet article aujourd’hui).
En tant qu’indépendants, nous disposons d’une autonomie dans l’organisation de notre travail et nous ne sommes subordonnés à aucun supérieur hiérarchique. Toutefois, nous devons aussi répondre à un marché supérieur : celui des productions audiovisuelles.
Se tenir en alerte
Notre activité dépend de notre niveau de collaboration avec le marché audiovisuel existant. Être voix-off demande une connaissance de son marché. Notre métier est “un métier de contacts”. Par exemple, ma collaboration avec Audi pour l’enregistrement du voice over du séminaire avec la présence du CEO pour la sortie mondiale de la Q4 e-Tron électrique de chez AUDI n’est pas un hasard… mes clients (productions audiovisuelles, agences et services de comm’) recommandent mes services entre eux.
Approcher les bonnes personnes au bon moment, saisir les opportunités de projets, se montrer présent là où il faut ; bref, un savoir-faire technique et artistique mais aussi un savoir-être en tant qu’indépendant ; c’est-à-dire être Chef d’entreprise.
Beaucoup de voix ont du talent et beaucoup d’entre elles n’ont pas “la stratégie commerciale” ou “le sens du Business” que requiert notre profession. Selon mes recherches, 80 % des voix sur le marché participent régulièrement aux flux continuent des castings en ligne et l’envois d’e-mailings pour faire connaître leurs démos.
Résister dans un marché à forte concurrence demande de l’anticipation. Pour cela, nous devons connaître :
les facteurs de croissance du marché,
sa dynamique,
ses tendances émergentes ainsi que les moteurs,
défis et contraintes du secteur.
Identifier et analyser la taille du marché de la voix off (et du doublage),
la part de marché en fonction des profils d’entreprise et leurs efforts pour augmenter la demande et la production de programmes.
3 fois par an, j’établie une veille du marché ; cela permet de reconnaître les opportunités commerciales (de projets) pour anticiper au mieux le marché et d’autant plus aujourd’hui avec l’impact du Covid-19...
Qu’est devenu le marché de la voix-off en 2021 ?
Le marché actuel est principalement représenté par des voix-off de 40 ans et plus. Un très faible écart sépare les plus de 40 ans de la tranche des 30/40 ans pour 38% du marché.
Seulement 17% des voix sur le marché ont entre 20 et 30 ans.
Évaluation de la maturité du marché actuel de la voix-off
39% du marché est présenté par des voix avec un minimum de 11 années d’expériences dans le métier. En d’autres termes, si vous imaginez un casting : 4 voix sur 10 qui postulent ont une solide expérience du métier. 28% des voix ont entre 5 et 10 années d’expérience aujourd’hui (c’est-à-dire 3 voix sur 10). 6% des voix actuellement sur le marché ont débuté en 2017/2018. 17% des voix ont commencer la voix-off peu de temps avant le début de la crise sanitaire (2019/2020). En pleine période de crise, les productions en activités sollicitaient leurs valeurs sûr (les voix qu’ils connaissaient). Et 10% n’ont pas encore 1 an d’expérience dans le métier, c’est-à-dire 1 voix-off sur 10.
Comment reconnaître une voix avec expérience ?
La réponse a cette question est assez évidente, mais nous allons quand même y répondre.
Les nouvelles voix sur le marché ont peu de démos, ce qui est normal puisqu’elles débutent. Leurs démos sont très souvent les essais audios effectués pendant leur formation voix-off proposée par des organismes de formations indépendants. Si vous avez une mémoire auditive, vous remarquerez parfois le même type de démo (utilisé par des élèves d’une même session de formation ou parfois la même démo utilisée par le centre de formation d’une année sur l’autre). Mais je vous l’accorde, pas si simple de détecter ce genre de démo “sortie de formation”.
Il y a aussi les démos “faites maison” créés par les jeunes voix elles-mêmes. Certaines ne trompent pas l’oreille expérimentée d’une voix installée dans le métier. Certaines démos sont bien réussies (mais combien de temps a-t-il fallu à la jeune voix pour faire cette démo et surtout est-elle capable de refaire de manière efficace la même chose sur commande client ?).
Une méthode très simple pour s’assurer de l’expérience d’une voix est la présence de démos publiées sur son site professionnel et déjà diffusées dans les médias. Personnellement je mets presque tout sur mon site (https://voixoff-homme.fr) certaines démos ne sont pas diffusables (projets internes par exemple), ainsi qu’une liste détaillée de son travail.
En même temps, difficile de se vendre auprès des clients en étant “débutant”.
D’ailleurs, 25% des voix sur le marché le disent ouvertement à leur client. 75% des voix-off disent avoir un niveau “avancé ou expert” dans le métier.
La crise sanitaire a-t-elle redistribué les cartes ?
Oui, tout à fait.
Les voix avec expérience métier l’ont rapidement observé dans leur planning de production à travers les types de projets qui leur sont confiés. Le marché s’est sectorialisé.
35% des projets confiés aux voix-off sont issues des sociétés de productions ; c’est-à-dire du carnet d’adresses des voix-off en relation direct avec les sociétés de production. Les plateformes en ligne du genre Voices, Bodalgo, etc, possèdent 13% des projets audiovisuels nécessitant les services d’une voix-off. Oui, là vous vous dîtes : il y a tellement de projet à pouvoir sur ces plateformes ! Elles ne représentent QUE 13% du marché ? …
Depuis la crise sanitaire, le secteur de la Finance s’est également consolidé une part du marché en produisant par eux-mêmes (en interne) leur besoin en voix-off, comme pour les 9% représentés par le service communication de grandes entreprises et le secteur du Tourisme (Tour Operator, entreprises de voyage, etc).
Cela veut dire que ces secteurs contactent les voix-off indépendantes et produisent en interne avec leurs propres moyens pour leurs besoins en production. Elles diffuseront leur production par le biais de leur chaine YouTube, site web, etc.
Toutefois, même si la qualité de leurs productions internes est excellente, s’il s’agit d’une publicité (spot TV) le secteur des Finances, les services communication des entreprises ou le secteur du Tourisme confieront aux sociétés de production (les 35% du marché) la production de leur projet ou de leur campagne publicitaire.
Et si vous avez l’esprit Business, vous avez surement comptabilisé les pourcentages du graphique ci-dessus : 35 + 13 + 9 + 9 + 9 = 75 %.
Mais où sont passés les 25% restants ?
Pas très loin… dans 5 secteurs différents :
l’Éducation,
la Vente au détails,
le secteur Digitale,
les Assurances
et le secteur Industriel.
Ces secteurs détiennent à eux seuls un quart du marché de la voix-off et sont organisés dans un éco-système qui leur est propre. Un éco-système qui anticipe le monde de demain. Par exemple : les entreprises du secteur digital sont celles qui à la fois font grincer des dents les voix-off (avec la technologie TTS) mais pas seulement, d’autres domaines plus prometteurs comme celui du secteur digital offrent des opportunités : la Blockchain, la virtualisation, etc… ces domaines regorgent de besoin voix-off ! Ces 4 secteurs travaillent déjà sur le monde de demain… à vous de trouver les acteurs de ces marchés. (Je vous l’accorde, il n’est pas toujours facile d’approcher ou contacter certains clients. Il appartient à chaque voix-off de trouver les portes d’entrées, faites marcher votre réseau…).
Il est certain que des projets avec “un secret industriel”, ou issu du ministère de la défense, l’armée Américaine, ou encore pour l’ONU ne sont pas des projets qui m’ont été confiés simplement en me contactant. Ces contacts font parti de mon réseau de clients existants qui ont déjà confiance en mes services depuis pas mal de temps.
Les projets demandés en 2021
Nous avons actuellement 3 types de projets très demandés :
Les vidéos de présentations commerciales, promotionnelles de produits / services ou encore institutionnelles diffusées sur Internet.
les Elearnings, eFormation, eTrainings
l’IA et le TTS (Text To Speech) et assistant vocal (mais également jeux vidéos)
NOTE : A chacun de voir si vous souhaitez être complice de l’extinction du métier de la voix-off en enregistrant des projets TTS.
Perso, je n’y participe pas. J’y participerai le jour où des droits annuels (royalties) seront calculés à un prix décent avec droits à perpétuité. Ce n’est pas demain la veille !!
Tendance confirmée en 2021
Je vous en avais parlé fin 2019, début 2020 ; mais aujourd’hui on comprends nettement pourquoi le style conversationnel, c’est-à-dire le “parlé naturel” est très demandé aux voix-off actuellement : c’est le style requis pour les 3 types de projets cités précédemment. CQFD !
Les livres audio tendent à changer leur manière de faire du livre audio… enfin, je parle des sociétés en ligne qui produisent les audiobooks.
Le format Podcast prend de plus en plus place à l’esprit du public (encore trop peu écouté en France). Néanmoins le public francophone est là et des agences de communication et studios d’enregistrements audio sont déjà présents sur le ring. Que le match commence !
De plus en plus de marques cherchent “leur voix-off”
Les marques ont bien compris ce que présente la valeur de fidéliser un client. Pour cette raison, de plus en plus de marque cherchent leur voix-off pour leur produit ou service pour fidéliser leur client à une voix qui les représentera.
Le but : donner un sens/relation plus humain(e) à leur marque et lui attribuant une voix fidèle. Et vous – de quelle marque voudriez-vous être la voix ?
Accepteriez-vous d’être la voix quelque soit la marque ? À méditer car c’est aussi une forme de collaboration (contractualisation) présente dans notre marché et cela le deviendra de plus en plus…
Les plateformes en ligne
5% des voix travaillent essentiellement avec les plateformes de castings en ligne (mais à quelle hauteur de rémunération mensuelle ? 2000 Euros , 4000 Euros, plus ?).
27% utilisent leurs services régulièrement.
50% des voix les utilisent occasionnellement (tout dépend de l’opportunité du job proposé).
NOTE : Les plateformes voix-off pratiquent une cession totale des droits de propriété intellectuelle – une pratique dangereuse qui s’est introduite sans notification claire et transparente aux parties, sans offrir de véritable opportunité de négociation, sans compensation financière appropriée.
Beaucoup de voix-off utilisent ces plateformes car les castings “tombent” tout seul et la voix n’a plus ce travail fastidieux à faire pour rechercher des projets (ils n’ont plus à rechercher des “jobs” pour utiliser le même terme que ces plateformes).
Ces plateformes tiennent les voix par le bout du nez (ou le bout de la langue). Vous n’avez aucun moyen réel ou fiable de traiter en direct avec le client, par conséquent vous ne possédez aucun contact ; la voix devient dépendante de ces plateformes. Pour une activité dite “indépendante”, vous n’êtes plus si “indépendant” que ça… vous acceptez leurs conditions sans vraiment connaître les détails.
À ce titre, les conditions d’utilisation actuellement appliquées par les plateformes “spécialisée voix-off” ont le potentiel de faire échouer l’objectif du cadre de la propriété intellectuelle (c’est-à-dire vos droits), en contournant les mesures mises en place pour assurer une rémunération équitable aux artistes protégés. Ces plateformes sont une menace dans le cadre de la propriété intellectuelle.
Elles sont en mesure d’établir de nouvelles normes, d’éduquer leurs utilisateurs sur les droits applicables et d’encourager des niveaux de rémunération appropriés. Pour être encore plus clair, ces plateformes sont en mesure de sensibiliser leurs utilisateurs, artistes et clients, à l’application des droits de propriété intellectuelle dans les transactions qu’ils négocient. Les plates-formes sont également particulièrement bien placées pour éduquer et encourager des devis et des prix adéquats en raison des droits de propriété intellectuelle, en dehors de la rémunération du travail et des coûts de production, généralement couverts par des frais « de studio ».
Voix-off en 3 points :
Les voix off sont des artistes interprètes ou prestataires externes, titulaires des droits des artistes interprètes, et non des droits d’auteur.
Contrairement à d’autres interprètes, les voix off peuvent exécuter leur travail à distance car leur prestation ne nécessite pas nécessairement leur présence sur scène, en studio ou devant la caméra.
Le travail de voix off peut donc facilement être commandé à distance, faisant de cette catégorie d’interprètes la cible des utilisateurs des plateformes de voix-off peer-to-peer. Cet aspect de leur travail augmente également leur vulnérabilité à l’isolement et à l’exploitation.
Le travail de voix off est hautement polyvalent et diversifié. De tous les types d’arts de la scène, les voix off se retrouvent sans doute dans le plus large éventail de secteurs créatifs, culturels et de divertissement.
Bien sûr ces plateformes peuvent servir une partie des voix sur le marché, comme les desservir…
Toutes les voix-off sur le marché ne sont pas égales
Encore une fois, il ne suffit pas de suivre une formation aux techniques de la voix-off et du doublage.
Une voix-off peut être vulnérable sur différents points :
par l’emplacement, le lieu de travail, l’éducation ou la formation reçue pour devenir voix off ; Notons que 24% des voix sur le marché n’ont pas suivi de formation voix-off.
leurs domaines de travail actifs dans l’industrie de la voix off, les dates d’entrée et les antécédents professionnels ;
les heures à temps plein ou à temps partiel et les niveaux de compétence ;
les sources de travail (directes : clients finaux, agents, sociétés de production ; indirects : plateformes en ligne),
et leurs points de vue personnel du marché et l’équité des pratiques (méconnaissances ou mauvaise pratique des tarifs sur le marché) ;
le revenu annuel et sa stabilité, le nombre de projets confiés par an, la ponctualité de paiement des clients ; la régularité du travail mensuel accompli,
les capacités de négociation, contraintes budgétaires et compromis avec le client ;
l’utilisation de contrats et autres types d’accords, connaissance des droits de propriété intellectuelle et de leur transfert ; et
la connaissance des organisations représentatives et autres droits légaux.
La question des droits de propriété intellectuelle dans le cadre des négociations est rarement pris en compte ou mal appliqué. Cela correspond aux faibles niveaux de connaissance des droits de propriété intellectuelle.
Seulement 40 % des voix sur le marché connaissent leurs droits. 11% des voix-off font signer leur propre contrat de droits à leur client. Là encore, par méconnaissance ou par peur d’ennuyer ou d’effrayer leur client avec les droits et de perdre le projet. Pourtant, un simple e-mail clarifiant les droits accordés peut déjà suffire.
60% des voix ne discutent les termes avancés par son client (et donc acceptent soit le tarif bas proposé, soit de perdre de l’argent sur des droits d’usages trop largement accordés… certaines voix sont “bons princes” et perdent de l’argent…).
Personnellement, je n’ennuie pas mes clients avec de la paperasse : chaque facture que j’établie protège à la fois mon client et mon travail = c’est simple et clair !
Les revenus d’une voix-off
Le marché de la voix est plutôt bien équilibré : 48 % sont des hommes, 52 % sont des femmes.
La rémunération d’une voix-off à temps plein avec un vrai carnet d’adresses professionnel se situe annuellement entre 23 400 EUR à 58 300 EUR (c’est-à-dire un revenu variable de 1950 EUR à 4860 EUR par mois). Mais vous pouvez également trouver plus ! 😉 La réalité est que 42% des voix gagnent jusqu’à 2000 EUR par mois (1 voix-off sur 2). 58 % gagnent bien leur vie 🙂
Une autre donnée à prendre en compte est le nombre de projets.
Certaines voix-off gagnent plus de 60 000 EUR par an mais enregistrent plus de 250 projets annuel… (les spots à 10 EUR acceptés par bon nombre de voix-off peuvent expliquer ce nombre de projets élevés) mais c’est aussi le signe d’une pratique tarifaire à bas coût : c’est-à-dire une moyenne de 240 EUR par projet livré.
44% des voix sur le marché (là aussi 1 voix-off sur 2) acceptent de travailler sur un budget inférieur que le tarif du marché (de peur de perdre le client) ou pour motif “d’un compromis”. La moyenne d’une voix-off à temps plein bien installée dans le marché devrait enregistrer une Moyenne/Projet de 450 EUR.
Faites votre calcul : Prenez votre bénéfice de l’année divisé par le nombre de projets livrés sur la même année.
Personnellement, je n’enregistre pas de spots radio à 10 EUR. Mon carnet d’adresses professionnels est devenu nettement plus qualitatif au fils des années. Je ne possède pas de client “discounter” dans mes contacts. Je suis encore inscrit sur les plateformes de castings voix-off (erreur de jeunesse)… sans aujourd’hui participer aux jobs. Parfois, je caste occasionnellement lorsque le job proposé est intéressant et si la proposition est cohérente en terme de droits/rémunération. En fait, ce sont les plateformes qui me contactent en privé pour caster à leurs jobs !
Comment ça se passe ? Je reçois une invitation privé au casting alors que des voix payent leur souscription annuelle ! Ca veut dire quoi ? Que ce n’est pas parce que vous payez votre abonnement que vous êtes privilégié(e)… Rappelez-vous ce que j’ai écris un peu plus haut dans cet article sur les plateformes de services voix-off ; là vous comprenez qu’elles “font ce qu’elles veulent” sans que vous “abonné(e) à la plateforme” le sachiez !
50% des revenus d’une voix-off à temps plein se font directement en collaboration avec des sociétés de production audiovisuelle. Les plateformes en ligne représentent en moyenne 25% des revenus. Les plateformes de jobs pour freelances permettent également de trouver quelques projets à enregistrer, ce qui représente 17% des revenus. 8% restant s’organisent pas intermédiaires (de type recommandation client ou un travail en collaboration).
80 % des voix travaillant avec des sociétés de production ou via un agent sont contentes de leur rémunération. 🙂
Pour conclure
J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair pour le semestre à venir. Que vous dire de plus … En résumé 50 % des voix-off (1 voix-off sur 2) pratiquent des tarifs cohérents sur le marché. Une voix-off avec expérience connait les tarifs et sait ce qu’il faut facturer.
L’autre partie des 50% applique un tarif discount en catimini. Bien sûr, certaines voix font preuve de bonne volonté en demandant “Quel tarif je peux appliquer…” dans les groupes Facebook (ou ailleurs) avant d’adresser leur devis à leur client. Cela illustre encore une fois une méconnaissance du marché.
Avant toute chose, ce type d’analyse du marché est très important pour moi :
Il me permet de voir où je mets les pieds et vers qui proposer mes services voix-off. Entendre sa voix à la TV est gratifiant “oui” mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg… Le marché de la voix-off est bien plus profond que ça. C’est cette partie immergée qui m’intéresse 😉
Chaque année, j’adapte ma stratégie de communication et oriente mes services sur les secteurs (segments de notre marché) qui sont en demandes/recherches de voix-off. Les besoins tournent d’un segment de marché à un autre environ tous les 12 à 18 mois. C’est pour cette raison que mon activité de voix-off est en croissance constante.
Mon secret ? Je n’en ai pas. Mon carnet d’adresse évolue avec le marché. Je suis au bon endroit au bon moment avec les bonnes personnes qui animent notre marché. Je bénéficie ainsi d’une variété de projets et d’un réseau solide de clients.
Pour chaque secteur, chaque client a une manière différente de travailler. Je me dois d’être flexible et réactif ! Bref, dans notre métier rien n’est acquis ! 🙂
Aurélien Nancel : comédien voix-off depuis 1994. Il livre sa voix depuis son home studio pour les sociétés de production, de marketing et de publicité, studios d’enregistrement spécialisés dans la voix-off et les services de communication des entreprises en France et dans le monde. En savoir plus.
Aurélien Nancel : comédien voix-off depuis 1994. Il livre sa voix depuis son home studio pour les sociétés de production, de marketing et de publicité, studios d’enregistrement spécialisés dans la voix-off et les services de communication des entreprises en France et dans le monde. En savoir plus.
Aurélien Nancel : comédien voix-off depuis 1994. Il livre sa voix depuis son home studio pour les sociétés de production, de marketing et de publicité, studios d’enregistrement spécialisés dans la voix-off et les services de communication des entreprises en France et dans le monde. En savoir plus.
Aurélien Nancel : comédien voix-off depuis 1994. Il livre sa voix depuis son home studio pour les sociétés de production, de marketing et de publicité, studios d’enregistrement spécialisés dans la voix-off et les services de communication des entreprises en France et dans le monde. En savoir plus.
Aurélien Nancel : comédien voix-off depuis 1994. Il livre sa voix depuis son home studio pour les sociétés de production, de marketing et de publicité, studios d’enregistrement spécialisés dans la voix-off et les services de communication des entreprises en France et dans le monde. En savoir plus.